La situation sanitaire inédite à laquelle la France se trouve confrontée nécessite une adaptation constante des modalités d’exercice des professions médicales et paramédicales.
Nous présentons l’état des lieux actuel pour les chirurgiens-dentistes.
Dès le 16 mars, le Conseil national de l’Ordre des chirurgiens-dentistes a demandé aux praticiens d’annuler tous les rendez-vous pour des soins non-urgents puis, dans les jours suivants, a préconisé la fermeture totale des cabinets.
En effet, les chirurgiens-dentistes sont particulièrement exposés et très peu d’entre eux disposent de l’équipement nécessaire (masques FFP2, charlottes, surblouses, etc.) pour éviter toute contamination, tant pour eux-mêmes que pour le personnel de leur cabinet et, bien sûr, leurs patients.
Malgré la fermeture de leur cabinet, les chirurgiens-dentistes doivent assurer une permanence téléphonique ou par courriel pour, le cas échéant, orienter les patients du cabinet vers la régulation départementale qui se met progressivement en place, pour tous les soins urgents. Cette régulation des soins urgents durera tant que les équipements nécessaires ne seront pas accessibles à l’ensemble de la profession, voire au-delà selon l’évolution réglementaire.
Il est mis en place, dans chaque département, un système de garde pour assurer les urgences bucco-dentaires, afin d’éviter l’engorgement du Centre 15. Il repose sur trois niveaux :
Des modalités particulières de facturation ont été mises en place dans ce cadre par l’assurance maladie, consultables sur le site ameli.fr.
Après un tri réalisé selon les critères de prise en charge puis de sélection des patients en situation d’urgence, définis par l'Ordre national des chirurgiens-dentistes (ONCD) (critères qui sont évolutifs : infections aiguës, douleurs sévères, hémorragies sévères et traumatismes de la sphère oro-faciale), le patient qui sera orienté vers un chirurgien-dentiste de garde (qui pourra le recevoir dans des conditions permettant de le protéger et d’éviter la propagation du virus) sera soigné selon les protocoles de mise en œuvre transitoire des actes nécessaires comme décrit par le guide de recommandation de bonnes pratiques COVID-19 émis par l'ONCD avec la participation de l’ensemble de la communauté scientifique le 18 mars 2020.
La situation étant rapidement évolutive, il est recommandé aux chirurgiens-dentistes de se tenir régulièrement informés auprès des leurs instances professionnelles des bonnes pratiques applicables et des conditions pratiques de la prise en charge des patients.
Le Conseil National de l'Ordre des Chirurgiens-dentistes a mis en place un système de garde pour éviter d'emboliser les urgences hospitalières
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