Dans un communiqué daté du 10 octobre, relié par le SYNGOF*, l’Ordre des médecins réaffirme son opposition à la suppression de la clause de conscience spécifique sur l’interruption volontaire de grossesse (IVG) (article R4127-47 du CSP**).
Cette position s’inscrit dans le cadre de l’adoption en première lecture à l’Assemblée nationale de la proposition de loi visant à renforcer le droit à l’avortement.
L’Ordre précise, dans ce communiqué, que "ni la disparition de la clause de conscience ni l’allongement des délais légaux d’accès à l’IVG de 12 à 14 semaines, ne permettront de répondre aux difficultés qui peuvent, aujourd’hui encore, se poser à nos concitoyennes souhaitant avoir recours à une IVG".
De même, l’Académie de médecine adopte la même position et recommande :
Le Premier ministre a saisi le Comité consultatif national d’Ethique (CCNE) sur l’allongement du délai légal de recours à l’IVG de 12 à 14 semaines.
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