Vétérinaires : l’Ordre prend position sur les pratiques médicales non conventionnelles

SOMMAIRE
Une relation vétérinaire-animal-propriétaire à préserver >
Une pratique professionnelle encadrée >
Quatre pratiques reconnues par l’Ordre >
Qui est concerné par cet avis de l’Ordre ? >

Une relation vétérinaire-animal-propriétaire à préserver 

Le Conseil national rappelle que l’exercice de l’art vétérinaire est personnel et chaque vétérinaire est responsable de ses actes et de ses décisions thérapeutiques (article R242-33 du Code rural). Selon ses choix, le praticien devra informer, préalablement au traitement, le propriétaire de l’animal des alternatives possibles.

Le bien-être animal et le consentement sont essentielles pour préserver la confiance du public dans la médecine vétérinaire. Ces pratiques ne peuvent se substituer aux traitements médicamenteux nécessaires à l’animal. 

Une pratique professionnelle encadrée

L’Ordre met en garde les praticiens :

Quatre pratiques reconnues par l’Ordre

La physiothérapie, la rééducation fonctionnelle, la phytothérapie vétérinaire et l’ostéopathie animale ne sont pas considérées comme des pratiques non conventionnelles. 

Qui est concerné par cet avis de l’Ordre ? 

Le communiqué précise que cet avis concerne aussi bien les vétérinaires inscrits à l'Ordre que les non-inscrits qui mettraient en œuvre de telles pratiques.

Egalement, il vise "les personnes non titulaires du titre de docteur vétérinaire qui revendiqueraient exercer de telles pratiques non conventionnelles ou non reconnues, sur la base d'un diagnostic établi par elles-mêmes en situation d'exercice illégal de la médecine vétérinaire ou en se prévalant d'une prescription établie par un vétérinaire".

Lien
Communiqué du Conseil national de l’Ordre des vétérinaires >