Ce projet, porté par le CH de Bourg-en-Bresse, est soutenu par la Fondation MACSF en 2018.
Il s'agit de mettre en place un système de communication par le regard, le Eye Tracking, afin d'améliorer la compréhension réciproque entre soignants et patients intubés.
Le jeudi 29 novembre 2018, le Centre Hospitalier de Bourg-en-Bresse inaugurait le projet Eye-Tracking en présence de :
Voir la démonstration du matériel en vidéo :
Le Service Réanimation du CH de Bourg-en-Bresse en présence de Florence Duret, Directrice de la Fondation MACSF.
Exprimer ses besoins et sensations (faim, soif, douleur) à l’aide de pictogrammes ainsi que le niveau de la douleur sur une échelle de 1 à 10.
Le Docteur Rémi Bruyère, médecin réanimateur à l’initiative du projet, entouré de Mme Corinne Krencker, Directeur du CH et de Mr Jean-François Debat, Président du Conseil de surveillance du CH.
Mr Francis Janody, cadre de santé, entouré de Mme Corinne Krencker, Directeur du CH et de Mr Jean-François Debat, Président du Conseil de surveillance du CH.
L’équipe du Service de réanimation du CH de Bourg-en-Bresse présente la tablette Eye tracking.
L'équipe du service de réanimation du CH prend en charge environ 50% de patients intubés. Cette sonde d'intubation prive le patient de la parole, rendant difficile la communication ainsi que l'évaluation de la douleur pour les soignants. Pour les patients et leurs proches, cette difficulté génère un sentiment d'anxiété et d’impuissance.
Afin de remédier à ces difficultés, le service de réanimation du CH a souhaité mettre en place un système Eye Tracking sous forme de tablettes numériques.
Cette technique permet au patient qui n'est pas en capacité de parler ni de bouger de « parler avec ses yeux » en commandant une fonction sur un écran grâce à son regard et de retranscrire les phrases par un système de commande vocale.
Le Docteur Rémi Bruyère, médecin réanimateur à l’initiative du projet, explique qu’« initialement, le Eye tracking est pour le malade qui ne peut pas parler et ne peut pas bouger. On se dit qu’on pourrait l’étendre à tous les malades intubés, car même s’ils ne peuvent pas parler ni bouger, ils peuvent utiliser l’écran qui est tactile. C’est donc aussi un outil de communication pour ces malades. On va l’élargir à un panel de patients plus important ».
Mr Francis Janody, cadre de santé, précise que des pictogrammes peuvent être ajoutés et qu’« au fur et à mesure de l’utilisation de l’outil, on pourra l’améliorer, tant à partir du retour des patients que par rapport à ce que l’équipe souhaite ». Une soignante qui a participé à un jeu de rôles pour tester l’outil, a par exemple remonté le besoin d’ajouter des formules de politesse telles que « Bonjour » ou « Merci ».
Quelques verbatim de soignantes :
« Avant, il y avait une grosse frustration de ne pas comprendre ce que disait le patient »
« Le Eye tracking, c’est un vrai outil de soin »
« Il y a un monde entre l’ardoise utilisée précédemment pour communiquer et la tablette numérique »
Cette réalisation est une première pour un hôpital de proximité en France (Hors CHU) et marque l'avant-gardisme et la modernité de l'établissement. Parce que le bien-être et la qualité des soins sont au cœur de ses priorités, la technologie Eye Tracking est un investissement essentiel pour le confort de ses patients.
Pour le patient intubé et ses proches : le patient peut communiquer sur ses attentes et ses sensations auprès des équipes soignantes. Il peut ainsi leur indiquer la localisation d’une douleur et son intensité, exprimer ses besoins (faim, soif, etc.) ainsi que ses souhaits. Il peut également communiquer avec ses proches.
Son confort, son vécu et la qualité de son séjour en réanimation s’en trouvent nettement améliorés et son stress post traumatique nettement diminué.
Pour les proches du patient, le sentiment d’anxiété est nettement réduit.
Pour les équipes médicales du CHU de Bourg en Bresse : la communication sur les besoins du patient et l’évaluation de sa douleur permet d’optimiser les soins, d’éviter le risque d’erreur médicale et d’améliorer la prise en charge.
La Fondation MACSF a souhaité co-financer ce projet pour son caractère innovant dans un service de réanimation au sein d’un Centre hospitalier. En intégrant les tablettes numériques à leur pratique professionnelle, les équipes de soignants sont au plus près des besoins des patients, optimisant nettement la prise en charge et les soins. Pour les patients, cette solution préserve le dialogue et les échanges avec la famille et l’équipe médicale, essentiels dans une situation une situation potentiellement traumatisante.
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