Le Fonds de dotation du CHU de Reims souhaite investir dans un dispositif innovant de thérapie miroir dans le cadre de la rééducation du membre supérieur après un AVC. L’objectif est d’optimiser et individualiser la rééducation et de la rendre plus motivante pour le patient.
Le projet est soutenu par la Fondation MACSF.
Les accidents vasculaires cérébraux représentent la première cause de handicap de l'adulte et touchent 130 000 personnes par an en France. 80 % des victimes récupèrent une capacité de marche variable, permettant une autonomie au moins minimale au quotidien. Dans le cas d’atteinte du membre supérieur, la récupération est beaucoup plus aléatoire puisqu’elle n’est que de 30 % pour les personnes victimes de paralysie complète initiale.
La rééducation joue donc un rôle essentiel.
La Haute Autorité de Santé recommande depuis 2014 la mise en œuvre de la thérapie miroir : cette thérapie repose sur les principes d'implication des neurones miroirs, de mobilisation positive de la plasticité cérébrale et d’imagerie mentale pour donner l'illusion d'une motricité du membre défaillant. C'est l’une des seules techniques actives applicables à tout type de déficit, quelle que soit sa gravité.
Aujourd'hui, la thérapie miroir consiste majoritairement à utiliser une boîte à miroir, dont l'usage est fastidieux, provoque peu d'interactions avec les patients et peut être rapidement abandonné par certains d’entre eux.
Le service de Médecine Physique et de Réadaptation du CHU de Reims a eu l'idée de recourir à des dispositifs plus innovants, plus motivants pour le patient et davantage personnalisés. Il a ainsi sollicité le Fonds d’action du CHU de Reims dont la mission consiste à soutenir les projets d’amélioration de la prise en charge des patients portés par les équipes du centre hospitalier.
La Fondation MACSF soutient le projet d’acquisition d’un dispositif unique en son genre, permettant de reproduire une thérapie miroir accessible à tous les patients victimes d’AVC : facile d'utilisation, attractif par l'environnement proposé (exercices variés et progressifs pour une prise en charge globale et intensive), il génère des illusions visuelles permettant de remplacer l'image du membre malade par une image créée à partir du membre valide.
Les prises en charge sont donc individualisées, du patient le plus sévèrement atteint à celui qui ne souffre que d'une dextérité réduite. Une large gamme d'exercices a été conçue pour faire évoluer le programme selon le niveau de récupération. Les effets sur la motivation et le niveau de satisfaction des patients sont très positifs.
Réservé dans un premier temps aux patients victimes d'atteintes cérébrales, l'utilisation pourra par la suite être étendue à la prise en charge de la douleur (algodystrophie, membre fantôme post-amputation) et dans le domaine de la recherche.
> "Thérapie miroir" : le dispositif est opérationnel au CHU de Reims |
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