MACSF
Le 29.09.2022
Ces déclarations se répartissent en 2 procédures administratives, 6 procédures civiles, 2 procédures ordinales, 1 procédure pénale, 6 réclamations amiables et 16 saisines d'une CCI.
| Dr Hervé Ledoz, Urologue consultant MACSF. |
L’occasion m’est donnée de mettre en exergue un point médico-légal relativement fréquent en urologie. Les bandelettes sous-uréthrales (BSU) TOT sont largement utilisées dans le traitement de l’incontinence urinaire d’effort de la femme. Les douleurs obturatrices chroniques après pose de BSU TOT sont peu fréquentes, mais sont parfois de traitement difficile, pouvant laisser des séquelles handicapantes, suscitant la mise en cause du chirurgien. Ces douleurs, qui peuvent survenir en dehors de toute faute technique, quels que soient le matériau et la technique utilisés, sont plus souvent en rapport avec un syndrome myo-fascial qu’avec une lésion directe du nerf obturateur. En pareil cas, après échec d’un traitement antalgique médicamenteux bien conduit, il est recommandé de réaliser l’ablation de la BSU, qui n’est pas toujours possible en totalité, laissant alors persister au sein du muscle obturateur interne un résidu prothétique, épine irritative entretenant les douleurs, qui peuvent évoluer vers des phénomènes d’hypersensibilisation, voire sur un mode neuropathique "autonome". En conséquence, il faut :
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La chirurgie figure chaque année dans le Top 5 des professions de santé les plus mises en cause, devant les juridictions civiles comme devant les CCI.
En 2021, la chirurgie orthopédique, en tête des mises en cause, enregistre un taux de condamnation de 51 %.
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