Par définition, les erreurs médicamenteuses ne concernent que les actes de soins en lien avec l’administration d’un principe actif, préalablement prescrit par un médecin. La Haute Autorité de Santé, dans son guide « Outils de sécurisation et d’auto-évaluation de l’administration des médicaments » a identifié, à partir de nombreuses publications, les causes favorisant la survenue de ces erreurs médicamenteuses.
Par définition, les erreurs médicamenteuses ne concernent que les actes de soins en lien avec l’administration d’un principe actif, préalablement prescrit par un médecin. Cette problématique est omniprésente, dans tous les secteurs de soins, court et long séjours, hospitalisation à domicile …
Le guichet des erreurs médicamenteuses de l’AFSSAPS, structure de réception et de gestion des signalements, a permis de colliger les déclarations d’événements indésirables de mars 2005 à décembre 2009 inclus, soit un total de 2206. Cette base de données permet de donner des indications sur la nature des erreurs réalisées. Voici les typologies les plus couramment rencontrées :
La Haute Autorité de Santé, dans son guide « Outils de sécurisation et d’auto-évaluation de l’administration des médicaments » a identifié, à partir de nombreuses publications, les causes favorisant la survenue de ces erreurs médicamenteuses :
Afin d’améliorer encore la sécurité du processus de la prise en charge médicamenteuse, un certain nombre de règles simples doivent être respectées lors des étapes suivantes :
Enfin, il convient de rappeler que les erreurs surviennent plus facilement lors des interruptions de tâches, qui peuvent être nombreuses dans certains secteurs. C’est un facteur contributif à la survenue d’erreurs, et notamment lors de la préparation des médicaments. Toute rupture dans le déroulement d’une activité, qu’elle soit propre à l’opérateur ou pour une raison externe (collègue, médecin, patient, famille, …), perturbe la concentration nécessaire à la bonne réalisation de l’acte et altère de fait la performance. Rappelons que « Gérer les interruptions de tâches, c’est un travail d’équipe avant tout ! » (3)
Pour résumer, lorsqu’on administre un traitement médicamenteux, il faut garder en tête et appliquer de manière rigoureuse la règle des 5 B :
Les 5 B |
Bon patient |
Bon médicament |
Bon dosage |
Bonne voie |
Bon moment |
Références :
(1) Outils de sécurisation et d’auto-évaluation de l’administration des médicaments – Haute Autorité de Santé – Mai 2013
(2) Le guichet erreurs médicamenteuses – Bilan d’activité de l’année 2009 – Agence Française de Sécurité Sanitaire des Produits de Santé – Direction de l’Evaluation des Médicaments et des Produits Biologiques - Juillet 2010
(3) Guide HAS – Outils de sécurisation et d’auto-évaluation de l’administration des médicaments – L’interruption de tâche lors de l’administration des médicaments – « Comment pouvons-nous créer un système où les bonnes interruptions sont autorisées et les mauvaises bloquées(5) » - Janvier 2016
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