La zone euro
Cette semaine, les marchés européens ont clôturé en hausse, avec le Stoxx600 enregistrant une performance notable de +2,46%.
Toutefois, les taux souverains européens, qui avaient initialement suivi une tendance baissière en raison de l'influence des marchés américains, sont revenus à l'équilibre en fin de semaine.
Sur le plan économique, la zone euro a montré des signes de faiblesse avec une baisse inattendue de la production industrielle en juin, malgré une croissance du PIB confirmée à +0,6% sur un an pour le deuxième trimestre, tandis que l'UE a enregistré une hausse légèrement supérieure de +0,8%.
En France, l'inflation a légèrement augmenté à 2,3% en juillet, principalement en raison de la hausse des prix de l'énergie.
En Allemagne, la confiance des investisseurs a fortement chuté, avec un indice atteignant 19,2 points, bien en dessous des prévisions.
De l’autre côté de l’océan
Aux États-Unis, les taux souverains ont d'abord baissé cette semaine, soutenus par un ralentissement de l'inflation et des commentaires encourageants de membres de la Fed, favorables à une politique monétaire plus accommodante.
Cependant, la résilience de l'économie, illustrée par un rebond des ventes au détail et une baisse des inscriptions au chômage, a conduit à une reprise partielle des taux en fin de semaine.
Les anticipations d'une baisse des taux par la Fed lors de sa réunion de septembre se sont renforcées, surtout à l'approche du symposium de Jackson Hole, où Jerome Powell devrait s'exprimer.
Les investisseurs misent sur une baisse des taux de 25 points de base en septembre.
En termes de croissance, le PIB des États-Unis a progressé de 3,1% en glissement annuel au deuxième trimestre 2024, en accélération par rapport aux +2,9% du trimestre précédent.
Le président de la Fed d'Atlanta, Raphael Bostic, a exprimé une plus grande confiance quant à un retour de l'inflation vers l'objectif de 2%, tout en soulignant la nécessité de voir encore "un peu plus de données" avant de soutenir une réduction des taux.
De son côté, le président de la Fed de Saint-Louis, Alberto Musalem, a indiqué que le moment était venu pour la Fed de réfléchir à une politique monétaire plus modérément restrictive, estimant que l'équilibre entre les risques d'inflation et de chômage s'est modifié.
Sous la terre
L'or a atteint un nouveau sommet historique à 2 509,65 dollars l'once, soutenu par des tensions géopolitiques, notamment en Ukraine et dans la bande de Gaza, ainsi que par des achats massifs de banques centrales.
Bien que l'or ait marqué une légère pause ce lundi, en baisse de 0,4% à 2 496,46 dollars, son cours reste porté par son statut de valeur refuge et par les anticipations de baisses de taux de la Fed.
L’indice parisien en hausse
Sur la semaine, le CAC 40 progresse de 2,48% et affiche une performance de -1,24% depuis le début de l’année. Les titres suivants rebondissent fortement : Schneider Electric (+5,44%), Hermes (+5,21%) et Accor (+4,88%). En bas de tableau, Eurofins (-1,78%) et Kering (-0,02%) affichent les moins bonnes performances de la semaine.
Marchés des changes et des taux
L'euro s’apprécie face au dollar à 1,10 EUR/USD et le rendement de l’Etat français 10 ans reste stable sur la semaine à 2,98%.
Achevé de rédiger le 19/08/2024.