Données du 01/01/2025 au 20/05/2025
Performances des profils du RES Multisupport
Performance annuelle nette de frais de gestion et de frais de garantie plancher et brute de prélèvements sociaux, calculée sur la base d’une prime nette directement investie sur le profil au 1er janvier avec une hypothèse de rémunération de 3,10% nette sur le fonds en euros
Performances des unités de compte de la gamme financière MACSF
Données du 01/01/2025 au 20/05/2025
Performance au 20/05/2025, brute de frais de gestion, de frais de garantie plancher et de prélèvements sociaux. L’assureur ne s’engage que sur le nombre d’unités de compte et non sur leur valeur.
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Recommandations d'investissement sur les unités de compte
- Nous conservons notre biais défensif dans notre allocation recommandée. Les marchés actions, ont nettement baissé depuis le début de l’année et leurs valorisations apparaissent plus raisonnables mais la dynamique de l’économie mondiale apparaît à risque sous l’effet de la guerre commerciale, de l’incertitude et des tensions financières.
- Nous réaffirmons notre préférence pour nos supports investis en obligations d’entreprises (Objectif 2032 Edmond de Rothschild, Tikehau Financement Entreprises et Andera Dette Privée) et ceux dont les allocations ou les thématiques présentent des profils de risque « actions » modérés et des niveaux de valorisations encore attractifs.
- Parmi nos fonds actions, nous maintenons notre préférence pour les valeurs européennes de taille moyenne qui apparaissent très décotées (Echiquier Agenor Mid-Cap Europe) et initions une recommandation favorable aux actions internationales de croissance capables de tirer parti des grands changements structurels (Pictet - Global Megatrend Selection) qui ont fortement baissé depuis le début de l’année.
- Enfin, nous pensons que les actions internationales à dividendes élevés (DWS Top Dividende), conservent leur attractivité dans la perspective de la poursuite du cycle baissier des politiques monétaires.
Fonds patrimoniaux
Parmi nos fonds patrimoniaux nous privilégions DWS Concept Kaldemorgen, qui présente historiquement un profil rendement/risque très convaincant grâce à des choix d’investissements opportuns accompagnés d’une gestion indépendante des risques de marchés. Il a d’ailleurs été récompensé en 2023 par le prix du meilleur fonds d’allocation en France décerné par Morningstar.
Nous restons aussi très positifs sur nos supports d’obligations d’entreprises, d’autant que les taux d’intérêt ont progressé depuis le début de l’année. Le fonds à échéance au profil de risque modéré Objectif 2032 Edmond de Rothschild permet de capter un rendement supérieur à 4% net de frais de gestion sur un horizon d’investissement de 7 ans et de le préserver sur la période. D’autre part, nos deux supports exclusifs de dettes non cotées Tikehau Financement Entreprise et Andera Dette Privée, qui financent la croissance d’entreprises européennes de taille intermédiaire, présentent des profils rendement/risque attractifs et complémentaires.
Enfin, nous avons complété notre offre de supports diversifiés patrimoniaux avec l’intégration du fonds d’obligations internationales à objectif de performance absolue DNCA Invest Alpha Bonds. Référence dans sa catégorie, ce fonds bénéficie d’une gestion flexible qui lui a permis d’afficher de solides performances historiques tout en limitant sa volatilité.
Fonds actions
Nous pensons que DWS Top Dividende, dont la thématique défensive, axée sur les sociétés distribuant des dividendes pérennes et qui affichent des valorisations raisonnables en dépit de leurs solides performances en 2024 (+9,54%) et depuis le début de l’année (+4,82% au 20 mai), reste opportune dans un contexte de desserrement des conditions monétaires, de risque géopolitique et d’incertitudes sur le cycle économique.
Nous recommandons le support Échiquier Agenor SRI Mid-Cap Europe, investi dans des valeurs moyennes européennes de croissance qui présentent une forte visibilité sur les bénéfices, apparaissent relativement décorrélées du cycle économique et dont les valorisations sont attrayantes après leur sous performance depuis 2022.
Compte tenu de sa baisse sensible depuis le début de l’année (-6,13% au 20 mai), nous initions une recommandation favorable au fonds Pictet Global Megatrend Selection qui offre une exposition, au travers de 12 thèmes majeurs, à des actions de sociétés internationales pouvant bénéficier des mégatendances globales, c'est-à-dire des tendances de marché résultant de changements durables et séculaires des facteurs économiques et sociaux.
Les performances passées ne préjugent pas des performances futures. Il existe un risque de perte en capital sur les supports en unités de compte. Pour une épargne qui vous ressemble, veillez à bien déterminer votre profil d'épargnant avec votre conseiller MACSF
Analyses et commentaires de l'équipe financière MACSF sur les marchés
- Les niveaux de valorisations des actions apparaissent de nouveau élevés après le puissant rebond sur les dernières semaines, particulièrement sur le marché américain où la prime de risque s’est fortement comprimée.
- L’écart de valorisation reste en faveur des actions européennes, même s’il s’est nettement réduit. Nous conservons toutefois notre préférence pour les valeurs moyennes de croissance qui affichent depuis 2022 une sous-performance marquée. Nous continuons aussi de recommander les actions internationales défensives à dividendes élevés et les thématiques de croissance « mégatendances » qui restent en recul depuis le début de l’année, principalement du fait de leur exposition au dollar américain.
- Les taux d’intérêt à moyen et long terme ont sensiblement rebondi ces dernières semaines avec la dissipation des risques de récession, maintenant l’attractivité des obligations d’entreprises les mieux notées et des emprunts d’Etat européens.
- Nous maintenons notre positionnement neutre sur les obligations convertibles, compte tenu de notre prudence sur les actions, leur préférant les obligations d’entreprises et la dette privée.
Temps forts du mois écoulé
Après le choc des annonces sur les droits de douane par Donald Trump, la désescalade des tensions commerciales a permis un rebond rapide et puissant des actifs risqués depuis le point bas du 8 avril dernier. Grâce à la baisse de l’incertitude sur l’économie, les taux d’intérêt ont progressé et les actions ont retracé la totalité de leur baisse. Les grands indices d’actions américaines se rapprochent ainsi de leurs plus-hauts niveaux historiques et les performances des indices européens s’installent solidement en territoire positif depuis le début de l’année.
Aux États-Unis, les taux d’intérêt à court terme ont progressé reflétant un recul des craintes de récession et l’attentisme de la Réserve fédérale gênée par la perspective d’une inflation plus élevée en raison des droits de douane. Les taux d’intérêt à long terme des Bons du Trésor, après avoir fortement baissé, ont brutalement rebondi sur fond de recul des craintes de récession et de perspectives d’inflation persistante. La dégradation de la note de la dette souveraine par Moody’s de AAA à AA+ a accentué cette tendance alors qu’un nouveau budget devrait être voté qui pourrait réduire significativement les impôts et accroître le déficit budgétaire.
La Banque centrale européenne avait porté son taux de dépôt à 2,25% en avril et devrait procéder à 2 baisses supplémentaires ces prochains mois, ce qui conduirait son taux de dépôt à 1,75% en fin d’année. Les perspectives économiques restent en effet incertaines et l’inflation devrait se modérer notamment grâce à la baisse des prix de l’énergie.
Les taux d’intérêt à long terme des emprunts des États allemand et français se sont légèrement tendus dans le sillage des taux américains et évoluent à des niveaux proches respectivement de 2,65% et 3,30%.
Au-dessus de 1,12 dollar, l'euro s’est légèrement déprécié, traduisant une légère baisse de la défiance des investisseurs à l’égard des actifs financiers américains. Le prix de l’once d’or, proche de 3 300 dollars l’once, continue d’évoluer à un niveau proche de son record historique, porté par les risques géopolitiques et les craintes sur le dollar.
Contexte économique
L’économie mondiale, a ralenti au premier trimestre, passant de 3% en rythme annualisé à 2%. La hausse des droits de douane américains a généré des incertitudes préjudiciables à l’activité et malgré la volte-face de Donald Trump notamment sur les droits à l’encontre de la Chine, leur hausse devrait rester substantielle. Le ralentissement de la croissance globale devrait donc s’accentuer alors que l’emploi se dégrade un peu partout et que la désinflation a repris grâce à la faiblesse des prix du pétrole.
Aux États-Unis, les craintes de récession se dissipent, alors que le marché de l’emploi apparaît solide, mais l’activité devrait encore marquer le pas après la contraction du PIB au premier trimestre (-0,3% en rythme annualisé) liée à la contribution négative du commerce extérieur. Les dépenses de consommation et le moral des ménages et des chefs d’entreprise restent en berne face aux craintes de remontée de l’inflation. Celle-ci devrait remonter avec les taxes douanières en dépit de la baisse des prix de l’énergie, des loyers ou encore des médicaments, D. Trump ayant signé un décret obligeant les laboratoires pharmaceutiques à aligner les prix domestiques sur ceux pratiqués à l’étranger.
En Europe, la croissance du PIB a surpris positivement au premier trimestre (1,3% en rythme annualisé) grâce à la contribution du commerce extérieur. La tendance devrait toutefois se dégrader compte tenu de l’instauration des droits de douane et de l’incertitude générée par leur négociation, même si les exportations vers les États-Unis ne représentent que 3,1% du PIB de la zone euro. Cela devrait être compensé par la détente monétaire de la Banque centrale européenne, la baisse des prix de l’énergie, l’assouplissement des règles budgétaires de l’Union Européenne et les mesures de relance en Allemagne, si elles ne sont pas retardées.
En Chine, la désescalade sur les droits de douane (de 145% à 45% environ) est un moindre mal pour les perspectives d’activité mais n’élimine pas l’incertitude générale des futures négociations. La cible de croissance de 5% pour l’année 2025 nécessitera en effet la poursuite du soutien monétaire mais surtout budgétaire des autorités.
Achevé de rédigé le 21/05/2025.