Une prévoyance indispensable à la protection du chirurgien-dentiste

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Une prévoyance indispensable à la protection du chirurgien-dentiste

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L’interruption des activités professionnelles suite à une maladie ou un accident occasionne une perte financière susceptible de remettre en cause le niveau de vie du praticien, d’autant si elle perdure, et peut rapidement mettre à mal la pérennité financière du cabinet. Outre les difficultés personnelles liées à la pathologie, l’incapacité de travail engendre une perte de revenus pour le chirurgien-dentiste, qui doit continuer à assumer les charges de son cabinet.

Il faut noter qu'actuellement les chirurgiens-dentistes bénéficient de la couverture de la CARCDSF en cas d’incapacité de travail au-delà de 90 jours, pour une prestation d’un montant mensuel de 3 017 €. Si cette couverture a l’avantage d’exister, elle s’avère cependant insuffisante pour couvrir les besoins financiers de la plupart des chirurgiens-dentistes. Pour mémoire, la moyenne en chiffre d’affaires d’un cabinet avoisine 280 000 € et la moyenne des revenus des chirurgiens-dentistes est d’environ 7 500 € par mois.

Un dispositif de versement d’indemnité journalière pour les 90 premiers jours est prévu par l’article 69 de la Loi de Financement de la Sécurité sociale. Cette couverture sera également insuffisante pour couvrir l’intégralité des revenus pendant cette période.

A titre d’exemples pour un chirurgien-dentiste de 45 ans, disposant d’un revenu de 90 000 € pour 30 000 € de charge fixes :

Les chirurgiens-dentistes ont donc un intérêt majeur à souscrire une prévoyance, nécessaire à leur sécurité financière en cas de survenance d’une incapacité de travail.

Il faut également rappeler que cette couverture est fiscalement favorisée par la déductibilité des cotisations, dite "Madelin" pour l’incapacité temporaire de travail et les rentes. Cette exonération est fixée à 3,75 % du bénéfice imposable + 7 % du plafond annuel de la sécurité sociale (PASS), le tout limité à 3 % de 8 PASS (9 872 € pour 2021). Pour un praticien au bénéfice imposable de 90 000 €, la déduction possible est donc de 6 212 € par an.

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