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Changer de métier sans changer d’entreprise, une mobilité gagnante ?

Changer de métier sans changer d’entreprise, une mobilité gagnante ?

Publié le 19/01/2021

Entre 2010 et 2015, 22 % des actifs ont changé de métier et, pour la plupart, d’entreprise. Sur cette même période, les 20/29 ans ont bougé deux fois plus que les 40/50 ans. Les salariés français ont-ils des fourmis dans les jambes ? Les entreprises ont-elles des difficultés à garder leurs salariés ? A la MACSF, on préfère grandir avec nos talents plutôt que de les voir partir. C’est pourquoi la mobilité interne est au centre de notre politique de gestion des compétences. Chaque année, près de 100 collaborateurs MACSF changent de périmètre professionnel.

 

Transformer ses acquis en perspective d’avenir 

En 2018, 48 % des cadres se donnaient trois ans pour changer de poste, mais dans leur entreprise (source Apec).  Les raisons : ils en maîtrisent le fonctionnement, la culture, les valeurs et, surtout, ils ne souhaitent pas remettre en cause les avantages liés à leur ancienneté. On veut bien évoluer mais pas repartir complètement de zéro. Cet élément est intéressant. Il montre qu’une grande partie des salariés intègre leur entreprise actuelle dans leurs souhaits de changement professionnel (voir ici un autre article sur ce sujet). A ce niveau, c’est assez nouveau. En même temps, c’est assez logique. Etre recruté par sa propre entreprise, c’est globalement positif. Cela maintient une dynamique métier, même en période de crise, cela fait sortir de sa zone de confort, mais en terrain connu, là où l’on n’a pas tout à prouver, juste à montrer sa capacité à être à la hauteur de ses nouvelles fonctions ou missions. De quoi protéger sa carrière de la lassitude, comme nous le précise l’une de nos conseillères commerciales agence : « Cela fait neuf ans que je travaille à la MACSF, je n’ai rien vu passer. C’est plutôt bon signe ». 

 

Eviter les erreurs de casting 

Pour une entreprise, recruter l’un de ses collaborateurs présente aussi de multiples avantages. Tout d’abord, ce candidat, elle le connaît. Très bien même. Normal, elle l’a déjà recruté et elle l’a vu évoluer sur le terrain. Elle a une vision objective de ses compétences et de ses potentiels, et ses skillshard ou soft, n’ont aucun secret pour elle. Faire matcher ce profil avec un poste à pourvoir est rapide et précis. Dans ces conditions, les erreurs de casting sont quasi nulles et les procédures d’intégration simplifiées. N’oublions pas que le collaborateur est déjà en place et totalement opérationnel. L’on-boarding va consister à le former et l'accompagner dans ses nouvelles missions, sans passer par la case période d’essai. Tout ceci fonctionne à merveille, à deux conditions : que la mobilité interne soit une stratégie volontariste de l’entreprise et que la gestion des compétences soit abordée en mode anticipation. Par exemple, à la MACSF, nous attachons beaucoup d’importance à maîtriser la cartographie des compétences de chacun de nos salariés, afin d’être en mesure d’identifier quelle opportunité proposer à quel collaborateur à quel moment de sa carrière. Ceci explique sans doute pourquoi notre turnover est l’un des plus faibles du secteur. 

 

On a tous tout à gagner avec la mobilité interne 

Acquérir de nouvelles compétences, gagner en expérience et en expertise, rester à la pointe de son activité... Ces objectifs concernent aussi bien un salarié qu’une entreprise. La force de la mobilité interne se trouve là. Qu’elle soit fonctionnelle, socioprofessionnelle, géographique, horizontale, verticale... ou tout ça à la fois, elle répond aux attentes professionnelles de tout le monde et en même temps. Une dynamique dont il faut profiter pleinement, pour monter en compétence, se réinventer et maintenir sa compétitivité au plus haut niveau, ensemble. L’enjeu est plus sensible qu’il n’y paraît. En effet, ces dernières années, l’attachement à l’entreprise est une donnée qui a fondu comme neige au soleil. Si 78 % des cadres se déclarent épanouis dans leur carrière, 36 % d’entre eux, très soucieux de leur QVT (qualité de vie au travail), de l’intérêt du poste et/ou du potentiel d’évolution, disent rester ouverts aux opportunités. Il faut admettre qu’avec les réseaux sociaux professionnels, c’est plus facile aussi... Alors, changer de métier sans changer d’entreprise, une mobilité gagnante ? Oui, sans réserve. En tout cas, à la MACSF, c’est le choix que nous avons fait. Dans l’intérêt de nos collaborateurs, du nôtre et surtout dans un objectif de réussite commune. On note que les candidats attachent aujourd’hui beaucoup d’importance à cette réalité. 

 

Comme quoi privilégier la mobilité interne peut faciliter ses recrutements externes en soignant, notamment, son image d’employeur. Cela tombe bien, nous allons intégrer 200 collaborateurs de plus d’ici 2024 (cliquer ici pour découvrir nos postes à pourvoir) !