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Le travail à distance, quel bilan après un an ?

Le travail à distance, quel bilan après un an ?

Publié le 01/04/2021

Mi-mars 2020, la Covid 19 plonge une grande partie de la France dans un monde encore peu connu en version XXL : le télétravail. Un an après, quel bilan tirer de cette expérience ? Comment s’est-on adapté ? Que va-t-il en rester ? Il est évidemment encore trop tôt pour avancer des réponses définitives, mais après douze mois d’agilité exemplaires, on a un minimum de recul pour oser quelques tendances.

 

Qui aurait pu l’imaginer ?

Du jour au lendemain, 96 % des 1 600 collaborateurs MACSF se sont retrouvés hors site. Les espaces de travail se sont improvisés entre la cuisine et le salon de chacun, les réunions se sont faites par écrans interposés. Un nouveau langage est apparu mêlant distanciel, présentiel, confinement, déconfinement, reconfinement sans parler de quarantaines devenues quatorzaines. Un choc incroyable auquel il a fallu faire face, ne serait-ce que pour préserver une continuité de service à nos sociétaires. « Le temps a joué en notre faveur, précise Michel Bes, DRH de la MACSF. L’accès au SI de l’extérieur était déjà opérationnel, car nous avions mis en place un accord de télétravail et la rénovation des bureaux avait commencé en mode flex office. Ces anticipations nous ont donné un coup d’avance important ». La DSI a joué un rôle important dans cette gestion de crise, comme le souligne Antoine Schnur, responsable systèmes, infrastructure et exploitation : « On a immédiatement renforcé les équipes supports pour accompagner les collaborateurs en temps réel. On a veillé de façon renforcée à ce que la montée en puissance des requêtes ne remette pas en cause la sécurité et la disponibilité de nos infrastructures ». Et quelle montée en puissance ! En quelques jours, le SI MACSF est passé à 1 200 connexions à distance par jour, 400 authentifications téléphone par heure, 4 000 posts Yammer en mars, 17 000 conférences Skype par mois... Des chiffres totalement impensables fin 2019 !

 

Le télétravail, un équilibre à trouver

Depuis mars 2020, le nombre d’accords d’entreprises sur le télétravail a bondi de plus de 80 %. Selon le baromètre annuel Malakoff Humanis, il est passé d’occasionnel pour 30 % des salariés à régulier pour 41 % d’entre eux, les trois quarts l’exerçant à plein temps. Finalement, plus que le nombre de télétravailleurs, c’est le nombre moyen de jours de télétravail par semaine qui a explosé, passant de 1,6 à fin 2019 à 3,6 un an après. Selon le Cabinet GreenWorking, 75 % des réunions resteront virtuelles après la crise, ouvrant une réflexion sur les déplacements et les rendez-vous professionnels. Le présentiel est-il voué à disparaître ? Pas certain. Aujourd’hui, 14 % des salariés sont en télétravail à 100 %. Seulement. Et ce nombre baisse régulièrement. Pourquoi ? Parce que pour un quart d’entre eux, le télétravail a une incidence négative sur leur santé physique et psychologique. D’ailleurs, la satisfaction globale vis-à-vis de ce mode de travail a baissé entre fin 2019 et fin 2020, passant de 8 à 7,2 sur 10. L’entreprise a un rôle important de socialisation et de convivialité et à la MACSF, cela n’est pas prêt de changer, comme le précise Michel Bes : « Nous n’envisageons pas le télétravail à 100 %, plutôt un mix présentiel - distanciel. Reste à définir le dosage, il est trop tôt pour cela. La moitié des salariés et dirigeants semblent s’accorder sur une semaine idéale avec 2 à 3 jours de télétravail. Pour le moment, nous proposons aux collaborateurs qui le souhaitent de venir 1 jour par semaine au Siège. En parallèle, notre projet de bureaux en flex office lancé en 2019 fait aujourd’hui totalement sens, c’est le volet complémentaire indispensable à toute politique de télétravail raisonnée ». 

 

Le réflexe flex office

Le flex office symbolise parfaitement le passage d’une économie de la propriété (mon bureau) à une économie de l’usage. Avec lui, le collaborateur choisit l’espace de travail qui correspond le mieux à la tâche qu’il a à effectuer (une mission, une réunion, un appel, etc.), sur site ou, si c’est la meilleure solution, en home office. Aujourd’hui, avec la Covid 19, c’est un peu le contraire ; c’est l’ouverture au télétravail qui amène les entreprises à se tourner vers le flex office. En 2020, 16 % des entreprises avaient adopté cette organisation. Selon une étude menée par Deskeo, 55 % de 4 000 entreprises interrogées se disent maintenant prêtes à se convertir au flex office. Le mouvement semble donc pérenne, mais attention aux risques de dépersonnalisation qui guettent les projets non suffisamment mûris. A la MACSF, la pandémie a clairement accéléré une mutation du travail qui était déjà amorcée. Résultat, on a gagné plusieurs années en un an. Le télétravail s’est totalement démocratisé, les équipes sont restées engagées et nos nouveaux amis s’appellent Teams, Beekast et Sharepoint. Aucune problématique de « flex home office » n’est encore à signaler, c’est bon signe.

 

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