Les troubles du sommeil et de la vigilance sévères sont responsables d’un pourcentage élevé d’accidents mortels. Un sommeil de qualité est en effet essentiel pour une bonne vigilance et une attention soutenue indispensables à la conduite. Dépister ces troubles est donc de première importance, certains, comme la somnolence excessive et l’insomnie sévère, pouvant même entraîner une inaptitude à la conduite.
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La somnolence excessive a 3 causes principales.
Les conducteurs professionnels et le SAS
Une aptitude temporaire à la conduite est conseillée. Dès lors que le traitement, le plus souvent par pression positive continue, est mis en place, la restauration d’un bon éveil peut être vérifiée par le test de maintien d’éveil (TME). Ce test est réalisé en centre du sommeil. Il est recommandé strictement pour les conducteurs professionnels et conseillé pour les conducteurs de véhicules personnels traités par PPC.
Il est recommandé d’interroger les patients sur leurs antécédents d’endormissement au volant, d’accidents ou de presqu’accidents liés à la somnolence. En effet, s’être déjà endormi au volant augmente par 10 le risque de s’endormir à nouveau.
Que dit la réglementation ?
Pour les permis du groupe lourd, un test électroencéphalographique de maintien de l’éveil TME complémentaire est obligatoire.
L’aptitude pourra être de un an pour les permis légers, et de 6 mois pour les permis lourds.
L’insomnie se caractérise par des troubles du sommeil (difficultés à s’endormir, éveils nocturnes à répétition, réveil trop précoce) :
L’insomnie touche, aujourd’hui, près de 20% des Français et 10% d’entre eux prennent un traitement régulièrement pour dormir.
Il est donc recommandé d’interroger les personnes présentant une insomnie afin de savoir si elles ont des périodes de somnolence dans la journée. Cette somnolence peut être liée à l’insuffisance du sommeil ou à l’effet résiduel de traitements hypnotiques. Certains traitements présentés comme anodins (antihistaminiques, vendus sans prescription) ont une demi-vie longue qui altère durablement la vigilance.
En cas d’insomnie chronique (plus de 6 mois), il est recommandé d’adresser les patients à un spécialiste du sommeil.
Que dit la réglementation ?
Concernant l’insomnie d’origine comportementale, organique, psychiatrique ou iatrogène entraînant une somnolence excessive
L’aptitude pourra être de un an pour les permis légers. Pour les permis lourds, elle sera ensuite limitée à 6 mois pendant 2 ans. Elle sera ensuite annuelle en cas d’insomnie chronique.
De bons comportements peuvent aider à limiter le risque de somnolence au volant.
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