Les critères de choix de la prévoyance du chirurgien-dentiste

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Les critères de choix de la prévoyance du chirurgien-dentiste

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Les spécificités de l’activité de chirurgien-dentiste impliquent le choix d’une prévoyance adaptée à sa profession. Il convient donc d’en préciser les contours pour un choix judicieux parmi les offres du marché.

En premier lieu, il convient d’obtenir un contrat qui couvre l’arrêt de travail au titre de la profession de chirurgien-dentiste. Il faut constater que si la garantie d’incapacité temporaire proposée par la plupart des assureurs est d’évaluation "professionnelle", cela n’est pas systématique en cas d’invalidité. Or, l’évaluation de l’invalidité par un barème professionnel propre aux chirurgiens-dentistes est indispensable, du fait notamment de l’activité manuelle de précision.

Notamment, si l’activité manuelle du chirurgien-dentiste ne peut plus être poursuivie, le barème professionnel a vocation à indemniser à 100 % du montant de la rente d’invalidité souscrite.

A l’inverse, un barème "toute profession", qui ne prend pas en compte spécifiquement l’activité de chirurgien-dentiste, peut ne prévoir qu’un faible montant d’indemnisation voire aucune indemnisation dès lors que la pathologie ou la lésion n’empêche pas d’exercer une profession "quelconque", ce même si le métier de chirurgien-dentiste ne peut plus être exercé.

En second lieu, il convient de choisir une garantie qui maintienne le montant des revenus d’activité du chirurgien-dentiste en s’adaptant aux fluctuations des prises en charge du régime obligatoire, afin de percevoir une indemnisation au plus lissée. 
La prévoyance doit donc pouvoir intervenir en complément du nouveau dispositif de versement d’indemnité journalière prévu avant le 90e jour d’arrêt de travail, et compléter le montant versé par la CARCSDF au-delà de ce 90e jour puis en complétant le montant versé en cas d’invalidité.

En troisième lieu, il convient de souscrire une garantie qui couvre les frais professionnels du chirurgien-dentiste. Cette prestation doit permettre d’assumer les frais fixes et donner, en cas d’arrêt de longue durée, le temps de prendre les mesures économiques nécessaires à la conservation voire à la cession du cabinet.

Enfin, il convient de choisir une couverture qui prenne en compte les spécificités du mode d’exercice, la garantie devant s’adapter à l’exercice individuel ou à l’exercice en groupe, notamment dans le cadre de société d’exercice libéral type SELARL. La durée de la franchise applicable (qui correspond au délai contractuel pour débuter la prise en charge) devra s’adapter au besoin de couverture du praticien, par exemple lorsque le cabinet prévoit un mécanisme de maintien temporaire de revenu. Egalement, la prise en charge des frais professionnels devra être versée selon la structure d’exercice soit auprès du chirurgien-dentiste lui-même, soit auprès de son cabinet.

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