Les chiffres clés
Tous statuts confondus
- 4 541 sociétaires radiologues
- 66 déclarations de sinistres corporels
- Taux de sinistralité : 1,45% contre 1,76% en 2023
Focus libéraux
- 1 958 sociétaires radiologues libéraux
- 51 déclarations de sinistres
- Taux de sinistralité : 2,60% contre 3,20% en 2023
Répartition des déclarations
Ces déclarations se répartissent en 17 procédures civiles, 2 procédures ordinales, 27 réclamations amiables et 20 saisines d'une CCI.
Analyse de l'expert
Prise en charge
- Défaut de prise en charge d'une lésion mammaire évolutive, classée ACR4 sur une échographie itérative sans proposition d'examen complémentaire à l'issue. Découverte un mois plus tard, après mammographie et biopsies, d'un carcinome canalaire infiltrant.
- Prise en charge alléguée non conforme de cervicalgies après un long parcours de soins. Mise en cause parmi de nombreux acteurs.
- Rechute de fibrillation auriculaire et œdème pulmonaire. Rôle limité à la réalisation d’un scanner cardiaque pré thérapeutique. Mise en cause parmi plusieurs acteurs.
Erreur d'interprétation - complications
Radiographie standard
- Retard diagnostique d’une luxation rétro lunaire du carpe droit. Suites compliquées avec syndrome régional complexe.
- Non diagnostic d'une fracture du scaphoïde. Évolution vers une pseudarthrose avec nécessité d'une prise en charge chirurgicale à distance. Mauvais résultat fonctionnel.
- Retard diagnostique d'une ostéomyélite de l'extrémité distale du fémur gauche chez une jeune enfant. Évolution défavorable marquée par une épiphysiodèse.
- Non diagnostic d'une fracture de plateau tibial. Kinésithérapie initiée trop précocement au lieu d'un traitement orthopédique avec immobilisation.
- Non diagnostic d'une fracture-tassement vertébral dorsal chez un homme âgé ayant chuté. Évolution vers une paraparésie.
- Défaut diagnostique d'une fracture transcorporéale d'une vertèbre dorsale suite à une chute chez un sujet âgé. Suites marquées par un déficit moteur entrainant une prise en charge chirurgicale.
- Retard diagnostique allégué de 1 mois d'une tumeur maligne de la cheville.
- Retard diagnostique d'une lésion tendineuse de la cheville associée à une fracture non déplacée de la malléole interne dans les suites d'un traumatisme. Détection secondaire par IRM demandée par un chirurgien orthopédiste. Évolution favorable après prise en charge chirurgicale.
Échographie
- Retard diagnostique d'un cancer du sein après 2 mammographies et échographies. Retard de prise en charge thérapeutique et perte de chance allégués.
- Diagnostic erroné d’une rupture distale du tendon du biceps chez un rugbyman à l’origine d’une intervention jugée inutile.
- Paralysie du plexus brachial - suite à l'exérèse chirurgicale d'un ganglion sus-claviculaire détecté par échographie. Mise en cause parmi plusieurs acteurs (2 dossiers).
- Non diagnostic d'une lithiase salivaire lors d'une échographie indiquée pour douleur intense et persistante de la joue. Suites simples après intervention chirurgicale et antibiothérapie.
- Syndrome appendiculaire diagnostiqué avec retard, au décours d'une échographie et, 4 jours plus tard, d'un scanner abdominal évocateurs, dont ni la patiente ni le médecin traitant n'ont été informés. Intervention au stade de péritonite appendiculaire. Suites favorables.
Mammographie
- Retard diagnostique de 6 mois d'une tumeur du sein maligne chez une jeune femme avec traitement oncologique allégué plus lourd.
- Retard au diagnostic d'un cancer du sein. Évolution rapidement défavorable avec présence de métastases osseuses.
Scanner
- Syndrome de Mendelson et décès d'une patiente dans les suites d'une fibroscopie réalisée pour bilan d'une ÆG avec dysphagie et amaigrissement, après qu'un scanner a objectivé une stase œsophagienne et non gastrique. Mise en cause parmi plusieurs acteurs.
- Défaut diagnostique scanographique d'une ischémie mésentérique d'origine thrombotique. Retard de prise en charge et séquelles avec colostomie définitive.
- Décès d'une patiente admise en réanimation pour détresse respiratoire d'un choc cardiogénique. Erreur diagnostique, le scanner thoracique concluait à une atteinte COVID sévère.
- Non diagnostic scanographique d'une embolie pulmonaire bilatérale chez une patiente hospitalisée pour cruralgie hyperalgique. Mise en cause parmi plusieurs acteurs.
- Défaut diagnostique allégué d'une péricardite et d’une cardiomégalie lors de la réalisation d'un scanner du rachis réalisé pour névralgies dorsales.
- Erreur diagnostique scanographique d'une récidive tumorale cervicale - sarcome - avec retard de prise en charge induit. Décès du patient malgré une prise en charge chirurgicale, une chimiothérapie et une radiothérapie. Mise en cause parmi plusieurs acteurs.
- Défaut diagnostique d'une thrombose veineuse du sinus latéral au cours d'un scanner cérébral injecté réalisé lors d'un premier passage aux urgences pour troubles de la parole.
- Erreur diagnostique - masse ovarienne au lieu d'un volumineux fibrome utérin - lors de l'interprétation d'un scanner abdominopelvien. Reproche d'une intervention chirurgicale inutile.
- Retard diagnostique allégué de 10 mois d'une tumeur cérébrale après un premier passage aux urgences pour fatigue et céphalées, le scanner cérébral avec injection étant dit normal. Découverte d'un volumineux kyste cérébelleux lors d'un second passage aux urgences après nouveau TDM et relecture de l’imagerie initiale.
- Erreur diagnostique alléguée d'un cancer pulmonaire lors de l’interprétation d’un scanner thoracique. Pathologie objectivée 26 mois plus tard après bilan de lombalgies, le scanner thoraco-abdomino-pelvien retrouvant une lésion pulmonaire apicale et de multiples métastases osseuses et médiastinales.
- Non diagnostic d'une hernie discale compressive. Hospitalisation en urgence pour un syndrome de la queue de cheval. Aucune récupération des troubles urinaires après chirurgie.
- Retard de prise en charge allégué d'une rupture d'anévrisme abdominal. Décès de la patiente 4 jours après son arrivée aux urgences. Mise en cause parmi plusieurs acteurs.
Imagerie par résonance magnétique (IRM)
- Augmentation de volume de deux méningiomes décrite à l'IRM chez une patiente traitée par Lutényl® au long cours. Défaut d'information allégué sur le diagnostic et sur la nécessité d'un suivi. Exérèse des méningiomes 3 ans plus tard suite à la baisse de l'acuité visuelle d'un œil.
- Retard de diagnostic allégué de plusieurs mois d'un myélome au décours d'une IRM du rachis thoracique.
- Non diagnostic d'une lésion néoplasique in situ du pancréas sur une IRM pour suivi d'un kyste pancréatique. Évolution défavorable.
Complications
Infiltration / injection
- Douleurs neuropathiques alléguées après infiltration épidurale de corticoïdes sous contrôle scanner réalisée pour lombalgies chroniques.
- Spondylodiscite dans les suites d'une infiltration intra discale de corticoïdes sous contrôle scanographique pour dorsalgie persistante.
- Décès par AVC ischémique d'une patiente dans les suites immédiates d'une infiltration de l'articulaire postérieure C1-C2 pour névralgie d'Arnold. Mise en cause parmi plusieurs acteurs.
- Allégation d’une majoration de douleurs épitrochléennes du coude droit, avec apparition d'une fissure intra tendineuse, dans les suites d'une 2e infiltration écho guidée.
- Compression du nerf sciatique par un hématome après infiltration de corticoïdes pour douleur tendineuse de l'aile iliaque, nécessitant une artério-embolisation.
Biopsie
- Syndrome de Claude-Bernard-Horner après une biopsie ganglionnaire sus-claviculaire gauche guidée par échographie.
Mammographie
- Retournement d'une prothèse mammaire posée 10 ans plus tôt chez une patiente lors d’une mammographie de dépistage alléguée violente. Réintervention nécessaire pour changement de prothèse des deux côtés.
- Mobilisation d'une prothèse mammaire au cours d'une mammographie de surveillance après mastectomie pour néoplasie. Nécessité d'une reprise chirurgicale.
Diagnostic anténatal
- Non diagnostic d'un syndrome polyformatif après 2 échographies de contrôle d'une éventuelle ventriculomégalie, pratiquées à 26 et 28 SA.
Dommage corporel
- Fracture de cheville gauche suite à une chute d'une table de scintigraphie cardiaque. Suites simples.
- Extravasation de produits de contraste au cours d'un scanner thoracique. Nécessité d'une prise en charge chirurgicale pour aponévrotomies de décharge. Évolution favorable.
- Migration d'un implant cochléaire chez un adolescent aux antécédents de surdité congénitale lors d'une IRM. Suivi ORL et suites simples.
- Chute avec fractures costales chez une patiente en montant sur la table d'examen IRM.
Radiologie interventionnelle
- Décès d'un patient insuffisant rénal chronique - dont la dernière séance de dialyse avait dû être différée du fait d’une sténose de la fistule artério-veineuse - après angioplastie et stent.
- Indication contestée d'une embolisation artérielle en traitement d'une adénomyose sévère rebelle au traitement médical. Suites dites douloureuses.
- Echec de l'embolisation de l'artère rénale pour juguler l'hémorragie d'une lésion du pôle supérieur du rein. Nécessité d'une néphrectomie alléguée abusive.
- Hématome sous dural dans les suites d'un traitement endovasculaire pour acouphène pulsatile. Troubles cognitifs et moteurs séquellaires.
- Apparition d'une méralgie paresthésique dans les suites d'une embolisation de varices pelviennes chez une jeune femme présentant des douleurs pelviennes chroniques depuis l'adolescence.
- Sténose sous hilaire après ablation d'une prothèse biliaire mise en place par radio endoscopie pour plaie de l'arbre biliaire au cours d'une cholécystectomie. Mise en cause parmi plusieurs acteurs.
- AVC dans les suites immédiates d'une dilatation de l'artère fémorale chez une femme diabétique, artéritique et coronarienne. Séquelles invalidantes avec une baisse de l'acuité visuelle des 2 yeux.
Divers
- Retard de transmission du compte rendu d’un scanner coronaire réalisé quelques mois plus tôt et montrant une sténose intermédiaire de la coronaire droite. Retard de prise en charge allégué d’un syndrome coronarien avec désobstruction de la coronaire droite sans séquelle franche.
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