Les chiffres clés
Tous statuts confondus
- 6 486 sociétaires médecins urgentistes
- 44 déclarations de sinistres corporels
- Taux de sinistralité : 0,68% contre 0,87% en 2023
Focus libéraux
- 525 sociétaires médecins urgentistes libéraux
- 34 déclarations de sinistres
- Taux de sinistralité : 6,48% contre 8,88% en 2023
Répartition des déclarations
Ces déclarations se répartissent en 11 procédures civiles, 1 procédure ordinale, 8 procédures pénales, 6 réclamations amiables et 18 saisines d'une CCI.
Diagnostic et prise en charge
Urgence cardiovasculaire & vasculaire
- Erreur diagnostique alléguée d'une dissection aortique thoracique dans les suites d'un accident de voie publique (AVP). Suites défavorables et décès. Mise en cause parmi plusieurs acteurs.
- Non diagnostic d'une dissection aortique abdominale chez un patient pris en charge pour douleur lombo-sacrée avec déficit du membre inférieur, le médecin traitant évoquant une sciatique aigüe. Décès quelques heures après sa sortie.
- Non diagnostic d’un accident ischémique transitoire (AIT) chez un patient consultant pour sensation vertigineuse et faiblesse d'un membre inférieur. IRM non contributive. Réadmission aux urgences 12 heures plus tard pour hémiplégie constituée.
- Non diagnostic allégué d'un AVC chez un patient ayant consulté à 2 reprises aux urgences pour une sensation de faiblesse d'un hémicorps et sensation vertigineuse - Scanner cérébral normal. Mise en cause parmi plusieurs acteurs.
- Embolie pulmonaire massive et décès, 5 jours après un passage aux urgences pour douleurs d'un membre inférieur suite à une mobilisation par kinésithérapeute. Thrombose veineuse profonde passée inaperçue alléguée. (2 dossiers)
- Séquelles hémiparétiques chez une patiente vue pour un malaise sans perte de connaissance (PC) avec céphalées, vertiges et impression de faiblesse des membres inférieurs. IRM retrouvant un anévrisme et transfert en milieu neurochirurgical. Mise en cause parmi plusieurs acteurs.
- Retard diagnostique d’une hémorragie méningée chez un patient pris en charge pour céphalées violentes. Seconde prise en charge aux urgences pour aggravation du tableau clinique à domicile avec crise convulsive. Transfert en neurochirurgie. Évolution partiellement favorable.
Urgence abdomino-pelvienne
- Défaut de prise en charge allégué d'une patiente présentant un tableau de gastro-entérite et qui fera un arrêt cardiorespiratoire dans le contexte d’une déshydratation massive.
- Non diagnostic d'une appendicite aiguë. Évolution favorable après prise en charge chirurgicale au stade de péritonite.
- Décès d'un patient à son domicile dans les suites d'un passage aux urgences pour altération de l'état général et vomissements répétés. Retour à domicile en l’absence d’éléments de gravité.
- Défaut de diagnostic d'une insuffisance rénale chez un patient pris en charge initialement pour un AVC, mise en évidence par le bilan d'entrée et non prise en compte initialement. Dégradation de la fonction rénale ultérieure.
- Retard diagnostique d'une appendicite aiguë, chez une patiente consultant pour des douleurs abdominales et dont l’échographie était normale. Prise en charge pour péritonite appendiculaire 9 jours plus tard.
Urgence et infection
- Sepsis sur infection de prothèse de hanche et décès après une prise en charge en première intention aux urgences avant transfert en secteur d'hospitalisation. Mise en cause parmi plusieurs acteurs.
- Sepsis avec emboles septiques sur angiocholite et décès d'une patiente âgée prise en charge aux urgences. Mise en cause parmi plusieurs acteurs.
- Prise en charge première d'une infection associée aux soins dans les suites d'une cytoponction thyroïdienne sous échographie. Évolution favorable après suivi en infectiologie. Mise en cause parmi plusieurs acteurs.
- Décès d'une personne âgée dans les suites d'une infection grave communautaire non diagnostiquée. Retard de transmission d'examens bactériologiques allégué. Mise en cause parmi plusieurs acteurs.
- Défaut de prise en charge allégué d'une infection pulmonaire chez un patient grabataire. Évolution défavorable.
Traumatologie
- Défaut diagnostique d'un syndrome des loges de l'avant-bras après un traumatisme par écrasement. Évolution favorable après intervention.
- Patiente prise en charge pour une fracture d’un plateau tibial après AVP. Aggravation après retour au domicile nécessitant un retour aux urgences. Évolution défavorable en lien avec un hématome sous dural méconnu.
- Non diagnostic d'une fracture d'un pied dans les suites d'un accident du travail. Évolution vers une algodystrophie.
- Non diagnostic allégué d'une ischémie aiguë d'un pied post-fracture après chute d'un échafaudage. Suites défavorables avec amputation de l'avant pied. Mise en cause parmi plusieurs acteurs.
- Syndrome des loges après immobilisation par plâtre d’une fracture comminutive fermée du poignet droit. Évolution marquée par une dermohypodermite nécessitant une intervention chirurgicale en urgence et une reprise pour complications infectieuses. Évolution favorable.
- Défaut de prise en charge d'une luxation du coude. Évolution vers un cal vicieux et un blocage complet de la prono-supination nécessitant une arthrolyse. Suites défavorables avec inaptitude professionnelle.
- Défaut de prise en charge d'une plaie de la main passée à travers une vitre. Suture aux urgences. Reprise chirurgicale nécessaire pour extraction de bris de verre.
- Non diagnostic d'une section tendineuse au cours d'une exploration de plaie aux urgences. Suites favorables après reprise chirurgicale.
- Défaut de prise en charge d'un blocage méniscal qui sera opéré après bilan aux urgences. Douleurs résiduelles importantes avec raideur articulaire au décours. Mise en cause parmi plusieurs acteurs.
- Non diagnostic d’une rupture du tendon brachialis longus du bras survenu lors d’un accident de travail.
- Prise en charge aux urgences d'une plaie délabrante du genou par un chirurgien orthopédiste. Complications infectieuses dans les suites avec reprise chirurgicale et antibiothérapie. Mise en cause parmi plusieurs acteurs.
Divers
- Diagnostic erroné de rougeole chez un enfant de 10 mois qui a présenté 48 heures après un choc septique d'origine inconnue. Évolution défavorable. Mise en cause parmi plusieurs acteurs.
- Chute d'une patiente admise pour malaise lors d'un abaissement des barrières du brancard pour pose d’une voie veineuse périphérique.
- Décès après défaillance multiviscérale d'un patient retrouvé au sol à son domicile et transporté aux urgences. Mise en cause parmi plusieurs acteurs. (2 dossiers)
- Erreur de prise en charge alléguée d'une crise tonico-clonique occasionnant un traumatisme crânien avec plaie frontale.
- Diagnostic erroné de roséole chez un enfant consultant aux urgences pour une éruption fébrile. Admission en réanimation le lendemain pour syndrome de Lyell en rapport avec le traitement par Lamictal® récemment introduit en substitution d’un traitement par Dépakine®.
- Prise en charge d'un patient grabataire ayant fait une fausse route. Évolution défavorable malgré la mise en œuvre d'une ventilation non invasive. (2 dossiers)
Déontologie
- Plainte pénale pour homicide involontaire dans le contexte d'un certificat médical de non contre-indication pour une garde à vue rédigé par le sociétaire.
Régulation médicale/SAMU
- Erreur de régulation médicale alléguée pour un patient grabataire présentant un tableau clinique d'AVC. Absence de transfert aux urgences reproché.
Régulation médicale / SAMU
- Médecin urgentiste régulateur SAMU auditionné sur commission rogatoire pour homicide involontaire dans un contexte de double homicide.
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