Bien manger est un pilier de la santé. On le sait, mais difficile de se l’appliquer en tant qu’hospitalier. Caroline Bach, diététicienne-nutritionniste, vous livre quelques conseils.
L’idée, c’est de privilégier le “fait-maison”, les produits de saison, les circuits courts et manger moins d’aliments ultra-transformés, trop gras, trop sucrés ou trop salés.
On recommande de consommer chaque jour 3 portions de légumes, 2 de fruits, 2 produits laitiers, 1 petite poignée de fruits à coque non salés (noix, amandes…), des féculents complets à chaque repas (pain, riz, pâtes, quinoa…) et 2 fois par semaine des légumes secs (haricots secs, lentilles…).
On conseille aussi de consommer 1 à 2 fois par jour des protéines : viande, poisson, œufs ou pour les végétariens, une moitié de produits céréaliers (ex : lentilles) et une moitié de légumes secs dans un même repas.
Et puis limiter certains aliments, avec par semaine, pas plus de : 500g de viande, 150g de charcuterie et 1 poisson gras (ils sont riches en métaux lourds).
Enfin, boire au moins 1,5 litres d’eau/jour. C’est compliqué quand on est soignant, mais essentiel. Surtout à l’hôpital, où il fait chaud, où on piétine, etc.
En fait, il faut essayer de garder une logique de repas proche de celle qu’on a de jour, parce que l’organisme aime la régularité.
Au retour du travail vers 8h du matin, prenez un petit-déjeuner. L’idéal : glucides complexes (pain complet, flocons d’avoine...) + produit laitier + fruit + boisson chaude ou froide.
Au réveil, vers 15h, déjeunez léger : féculents complets + légumes + protéines et c’est tout.
Et vers 20h, avant de partir au travail, un dîner complet et copieux : féculents complexes, pour l’énergie durable + protéines, qui calent + légumes, qui hydratent + un laitage et/ou des fruits. Vous pouvez emmener en plus quelques collations.
La clé, c’est d’anticiper : cuisiner les jours de repos pour les 2-3 jours à venir, prévoir une portion en plus à congeler, faire des menus-semaine pour faciliter les courses...
Et y aller progressivement : choisir une chose à modifier, l’installer, et seulement ensuite introduire un deuxième changement. Si on y va trop fort, on risque de se décourager.
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