Près de 70 ans après les médecins, les infirmiers ont enfin leur code de déontologie. Une publication qui « marque la reconnaissance de l’ensemble d’une profession de plus en plus autonome », selon l’Ordre national des infirmiers (ONI).
Il s’agit d’une compilation des droits et devoirs de la profession d’infirmiers quels que soient le mode et/ou lieu d’exercice. Le code, composé de 90 articles, clarifie notamment les relations avec les patients et avec les autres professionnels de santé. Selon Karim Mameri, secrétaire général de l’ONI, il s’agit d’une modernisation et d’un enrichissement de ses règles déontologiques.
Avant la création du code de déontologie, il existait un décret de compétence paru en 1993. Toutefois, il ne s’agit pas d’un simple changement de terminologie, mais d’une véritable autonomisation de la profession. Elle est ainsi hissée au même rang que les autres professions (sages-femmes, chirurgiens dentistes…) possédant déjà un code de déontologie et un ordre professionnel.
Le code s’organise autour de 4 objectifs :
L’Ordre national des infirmiers a été créé par la loi pour protéger les patients et usagers, assurer la sécurité des soins et veiller au respect de leurs devoirs professionnels par les infirmiers. Dans l’éventualité d’un manquement aux règles professionnelles, un patient peut porter plainte auprès de l’Ordre des infirmiers.
Oui. La cotisation est obligatoire quelque soit le statut :libéral ou salarié
Le 25 novembre 2016.
Tout infirmier en fonction et inscrits au tableau de l’ordre doit en avoir connaissance.
Ils doivent déclarer sur l'honneur au conseil départemental dont ils relèvent qu'ils ont pris connaissance du code de déontologie et qu'ils s'engagent à le respecter.
Dans les 6 mois à compter du 25 novembre 2016.
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