Sécurité routière : comment réagir en cas d’accident avec un animal sauvage ?

Quels sont les risques de collision avec un animal sauvage ?

Sangliers, cerfs, biches, chevreuils, blaireaux… Hors agglomération, à partir de l’automne et durant toute la période hivernale, le risque d'un accident avec un animal sauvage est particulièrement élevé.

Au volant de votre véhicule, il est recommandé de redoubler de vigilance lorsque vous circulez en soirée ou de nuit dans les territoires ruraux, notamment à proximité d’une forêt. Ainsi, il est bon de :

• Ralentir votre allure pour pouvoir réduire votre distance de freinage en cas d’arrivée impromptue.
• Porter votre regard au loin et sur les bas-côtés de la route
• Rester très attentif si vous apercevez un panneau de danger, signalant un lieu de passage de gibier

Les accidents entre des automobilistes et des animaux sauvages sont estimées chaque année à plusieurs dizaines de milliers.

Les dégâts sont souvent considérables. Par exemple, lors d’une collision avec un sanglier, il est très fréquent que votre véhicule soit déclaré « irréparable » si le montant des dommages dépasse la valeur de votre véhicule.

Pour l'année 2022, les forces de l'ordre ont fait état de 10 tués sur les routes françaises à la suite d'une collision avec un animal sauvage, et ce type d'accident représente environ 150 accidents corporels par an, impliquant entre 150 et 190 blessés chaque année au cours des trois dernières années.
 

Que faire lors d’un accident avec un animal sauvage ?

Sur certains axes routiers particulièrement accidentogènes, les pouvoirs publics et les antennes locales de la Fédération Française de Chasse mettent en place des dispositifs d’effarouchement pour limiter ces « mauvaises rencontres » avec un chevreuil, un cerf...

Cependant, il est important de savoir réagir lorsque survient ce genre d’événement.

En cas d’accident de la route, il y a certains réflexes à adopter, parmi lesquels :

• se mettre en sécurité en enfilant un gilet réfléchissant
• installer le triangle de sécurité afin d’alerter les autres automobilistes et limiter ainsi le risque de sur-accident
• prévenir immédiatement les forces de l’ordre : le 15, 18 ou 112 selon la gravité des faits
• réunir des preuves de l’accident (photos, témoignages…)
• déclarer le sinistre auprès de sa compagnie d’assurance dans les 5 jours ouvrés suivant les faits

N’hésitez pas à consulter rapidement un médecin - même si vous n’êtes que très légèrement blessé – et à vous faire délivrer un certificat médical pour signaler tout dommage corporel.

Qui est responsable en cas d'accident avec un animal sauvage ?

Contrairement à un accident avec un animal domestique où la responsabilité revient à son propriétaire, il n’est pas toujours évident d’établir la responsabilité lors d’une collision avec un animal sauvage.

Votre compagnie d’assurance mandatera un expert chargé de déterminer si le sinistre et les dégâts ont bien été causés par un sanglier, un chevreuil ou tout autre animal sauvage. 

Si c’est le cas, vous ne serez pas considéré comme responsable s'agissant d'une force majeure. Aucun malus ne sera appliqué.
 

Indemnisation : quelles conditions ?

Si vous avez été blessé, vous serez indemnisé selon les modalités du contrat souscrit dans le cadre de la « garantie conducteur ».

En cas de dommages matériel sur votre véhicule, il faut avoir souscrit une garantie « tous risques » ou « dommages tous accidents » pour bénéficier d’une prise en charge des dégâts. Une franchise peut être appliquée si votre contrat le prévoit. C'est pourquoi disposer d'un contrat d'assurance auto adapté reste essentiel pour faire face à ce type de risques.

Y a-t-il un remboursement de franchise et un malus applicables en cas d'accident avec un animal sauvage ?

En cas de collision avec un animal sauvage, l'application d'une franchise dépend des conditions de votre contrat d'assurance auto. Puisqu'aucun tiers responsable ne peut être identifié, un sanglier ou un chevreuil n'ayant pas de propriétaire, l'assureur considère ce type d'accident comme un sinistre sans responsable désigné.

L'assureur retiendra donc le montant de la franchise prévue dans votre contrat lors du règlement de l'indemnisation des dégâts matériels. Cette retenue s'explique par l'impossibilité de se retourner contre un tiers.

Concernant l'impact sur votre coefficient bonus-malus, la situation est plus favorable : si l'expertise confirme l'accident avec un animal sauvage, cela constitue donc un cas de force majeure (événement imprévisible et irrésistible), votre coefficient de réduction-majoration restera donc inchangé, reconnaissant que vous n'êtes pas fautif.
 

Assurance auto : la MACSF vous accompagne sur la route

L’assistance MACSF et nos conseillers indemnisation sont là pour vous accompagner dans chaque démarche,  étape par étape, en cas de sinistre.

Si vous avez percuté un animal, sauvage ou non, contactez immédiatement notre assistance pour toute demande d’intervention, même de nuit. Vous bénéficierez d’une réponse rapide, efficace et adaptée à vos besoins. 

Notre service sinistre est à votre écoute pour prendre en charge votre dépannage, les réparations de votre véhicule et assurer votre mobilité rapidement en cas d’immobilisation prolongée de votre voiture.
 

Déclarer un sinistre