Données du 01/01/2025 au 30/09/2025
 
Performances des profils du RES Multisupport
Performance annuelle nette de frais de gestion et de frais de garantie plancher et brute de prélèvements sociaux, calculée sur la base d’une prime nette directement investie sur le profil au 1er janvier avec une hypothèse de rémunération de 3,10% nette sur le fonds en euros.
Performances des UC de la gamme financière MACSF
* Performances annuelles du 01/01/2025 au 18/09/2025. 
Performance annuelle du 01/01/2025 au 30/09/2025, brute de frais de gestion, de frais de garantie plancher et de prélèvements sociaux. L’assureur ne s’engage que sur le nombre d’unités de compte et non sur leur valeur.
Légende :
Pour consulter la situation de votre contrat, connectez-vous à votre espace personnel :
Recommandations d'investissement sur les unités de compte
- Nous conservons notre biais défensif dans notre allocation recommandée. Les valorisations restent élevées et la dynamique de l’économie mondiale apparaît à risque sous l’effet de la guerre commerciale et de l’incertitude géopolitique.
- Nous réaffirmons notre préférence pour nos supports investis en obligations d’entreprises (Objectif 2032 Edmond de Rothschild, et Andera Dette Privée) et ceux dont les allocations ou les thématiques présentent des profils de risque « actions » modérés et des niveaux de valorisations encore attractifs.
- Parmi nos fonds actions, nous maintenons notre préférence pour les valeurs européennes de taille moyenne qui apparaissent très décotées (Echiquier Agenor Mid-Cap Europe) et les actions internationales de croissance capables de tirer parti des grands changements structurels (Pictet Global Megatrend Selection) qui restent en baisse depuis le début de l’année.
- Enfin, nous pensons que les actions internationales à dividendes élevés (DWS Top Dividende), conservent leur attractivité dans la perspective de la poursuite du cycle baissier des politiques monétaires.
Fonds patrimoniaux
- Parmi nos fonds patrimoniaux nous privilégions DWS Concept Kaldemorgen, qui présente historiquement un profil rendement/risque très convaincant grâce à des choix d’investissements opportuns accompagnés d’une gestion indépendante des risques de marchés. Il a d’ailleurs été récompensé en 2023 par le prix du meilleur fonds d’allocation en France décerné par Morningstar.
- Nous restons aussi très positifs sur nos supports d’obligations d’entreprises, le portage demeurant attractif. Le fonds à échéance au profil de risque modéré Objectif 2032 Edmond de Rothschild permet de capter un rendement proche de 3,90% net de frais de gestion sur un horizon d’investissement de 7 ans et de le préserver sur la période. D’autre part, notre support de dettes non cotées Andera Dette Privée, qui finance la croissance d’entreprises européennes de taille intermédiaire, présente un profil rendement/risque attractif.
- Enfin, nous maintenons notre recommandation sur notre support patrimonial à objectif de performance absolue DNCA Invest Alpha Bonds. Référence dans sa catégorie, ce fonds bénéficie d’une gestion flexible qui lui a permis d’afficher de solides performances historiques tout en limitant sa volatilité.
Fonds actions et obligations convertibles
- Nous pensons que la thématique de DWS Top Dividende, axée sur les sociétés distribuant des rendements pérennes reste opportune dans un contexte de desserrement des conditions monétaires, de risque géopolitique et d’incertitudes sur le cycle économique. Ces actions affichent encore des valorisations raisonnables en dépit de leurs solides performances en 2024 (+9,54%) et depuis le début de l’année (+8,25% au 30 septembre).
- Nous recommandons le support Échiquier Agenor SRI Mid-Cap Europe, investi dans des valeurs moyennes européennes de croissance. Celles-ci, qui ont commencé à rebondir ces dernières semaines, présentent une forte visibilité sur les bénéfices et des valorisations attrayantes après leur sous performance depuis 2022.
- Alors que la volatilité devrait rester élevée, nous conseillons aux épargnants soucieux de diversifier leurs points d’entrée sur les actions internationales d’investir sur notre nouveau support exclusif MACSF « Pictet Mégatendances Progressif ». Cette solution innovante permet en effet de s’exposer régulièrement aux actions (de 0% à 100% par palier régulier de 6% tous les trimestres) de la stratégie multi thématiques du fonds Pictet Global Megatrend Selection et de profiter des opportunités liées à de fortes baisses de marchés grâce à un mécanisme d’accélération systématique (augmentation de 5% de la poche actions à chaque baisse de 5% des actions). Au 30 septembre 2025, l’exposition aux actions s’élevaient à 6% seulement.
Les performances passées ne préjugent pas des performances futures. Il existe un risque de perte en capital sur les supports en unités de compte. Pour une épargne qui vous ressemble, veillez à bien déterminer votre profil d'épargnant avec votre conseiller MACSF
Analyses et commentaires de l'équipe financière MACSF sur les marchés
- Les niveaux de valorisations des actions apparaissent élevés, particulièrement sur le marché américain, où la prime de risque s’est comprimée impliquant une vulnérabilité en cas de choc négatif (croissance, tensions commerciales, résultats des entreprises).
L’écart de valorisation s’est creusé en faveur des actions européennes durant l’été.
- Nous conservons notre préférence pour les valeurs moyennes de croissance qui affichent depuis 2022 une sous-performance marquée et qui semblent enfin repartir de l’avant. Nous continuons aussi de recommander les actions internationales défensives à dividendes élevés et les thématiques de croissance « mégatendances » qui restent en recul depuis le début de l’année, principalement du fait de leur exposition au dollar américain et de leur sous-exposition aux valeurs financières et de défense.
Les taux d’intérêt à moyen et long terme se maintiennent à des niveaux élevés avec la dissipation des risques de récession.
- Cela conserve l’attractivité des obligations d’entreprises les mieux notées et des emprunts d’Etat européens.
- Nous maintenons notre positionnement neutre sur les obligations convertibles, compte tenu de notre prudence sur les actions, leur préférant les obligations d’entreprises et la dette privée.
 
Évolution des marchés
Malgré un contexte économique et géopolitique incertain, les marchés financiers ont continué de progresser durant l’été. Les actions mondiales, tirées par les actions américaines, ont bénéficié du ton plus accommodant de la Réserve fédérale américaine et de la bonne tenue des résultats des entreprises.
Néanmoins, l’économie américaine devrait ralentir ces prochains mois
Les causes de ce ralentissement : la hausse de l’inflation mais aussi la dégradation attendue de la consommation et du marché de l’emploi, pénalisés par les droits de douane.
Les indices d’actions américaines ont atteint de nouveaux records historiques, le S&P500, en hausse de près de 13% au 26 septembre, inscrivant un 28ème record historique depuis le début de l’année. Pour un investisseur en euros, la performance en 2025 de cet indice demeure toutefois légèrement négative, pénalisée par la baisse de 13,5% du dollar. Les actions européennes ont évolué de leur côté dans des marges étroites, l’Euro Stoxx50 et l’indice CAC 40 affichant des hausses respectives d’environ 12% et 6% depuis le 1er janvier.
La Réserve fédérale américaine a décidé, en dépit d’une inflation persistante, de reprendre le 17 septembre ses baisses de taux en réduisant de 0,25% à 4% son taux de dépôt, justifiant ce mouvement par la dégradation du marché du travail. Au-delà, les gouverneurs anticipent encore 2 baisses supplémentaires cette année et une l’année prochaine.
La Banque centrale européenne avait de son côté sans surprise laissé inchangée sa politique monétaire, avec un taux de dépôt à 2%.
Avec une inflation revenue sur l’objectif de 2% et une économie plus résiliente qu’attendu, Christine Lagarde n’a toutefois pas écarté l’hypothèse d’autres baisses ces prochains trimestres.
Les taux d’intérêt à long terme des emprunts des États allemand et français se sont sensiblement tendus depuis juillet et évoluent à des niveaux proches respectivement de 2,75% et 3,55%, dans un contexte de vigilance des marchés obligataires face à la dégradation des finances publiques.
Contexte économique
L’économie mondiale, a bénéficié durant l’été du ton plus accommodant de la Réserve fédérale américaine et du recul des incertitudes grâce à la signature d’accords commerciaux et à la désescalade entre La Chine et les Etats-Unis. Au-delà, les perspectives d’activité se dégradent alors que les droits de douane se diffusent progressivement. L’assouplissement des politiques monétaires et les perspectives de soutiens budgétaires (Etats-Unis, Allemagne, Chine) écartent toutefois les risques de récession.
Aux États-Unis, les risques de fort ralentissement se sont dissipées, mais la croissance devrait demeurer médiocre, du fait de l’instauration des droits de douane qui se traduira par un surplus d’inflation et une pression baissière sur les marges des entreprises. Les indicateurs avancés d’activité continuent pourtant se surprendre positivement alors que la faiblesse des prix de l’énergie et les mesures fiscales favorables du « One Big Beautiful Tax Bill » constitueront des facteurs de soutien
En Europe, la croissance du PIB avait surpris positivement au premier trimestre (2,5% en rythme annualisé) et résisté au second grâce aux dépenses publiques. Les espoirs d’accélération au second semestre s’amenuisent étant données les conséquences des tarifs douaniers sur les exportations. L’activité ralentit en Espagne et en Italie et la France s’englue dans une crise politique accompagnée d’une croissance molle. Cela pourrait être compensé par une baisse des taux de la Banque centrale européenne, la baisse des prix de l’énergie, l’assouplissement des règles budgétaires de l’Union Européenne et les mesures de relance en Allemagne.
En Chine, les données d’activité se sont détériorées durant l’été. Cela concerne aussi bien la consommation, l’investissement, l’immobilier que les exportations qui ont chuté de 30% vers les Etats-Unis. Le risque déflationniste latent rend nécessaires de nouvelles mesures de soutien monétaire alors que la cible de croissance de 5% pour l’année 2025 apparaît désormais trop ambitieuse.
Achevé de rédiger le 01/10/2025.
 
                 
            
             
            
             
                 
            
                                     
            
                                     
            
                                     
            
                                     
            
                                     
            
                                     
            
		 
            
                                                 
            
                                                 
            
                                                 
            
                                                
 
            
     
            
     
						

 
			 
			 
			